Innenheim

Krautergersheim

Meistratzheim

Valff

Bourgheim

Bourgheim

Message du curé – 1er dimanche de l’Avent 2020

Message du curé en ce 1er dimanche de l’Avent 2020

« Prenez garde, restez éveillés » : cette recommandation de Jésus (Mc 13, 33), nous l’entendons chaque 1er dimanche de l’avent. Cette année pourtant, c’est différent : dans un contexte sanitaire et social marqué par une inquiétude et une incertitude des lendemains, nous sommes déjà sur nos gardes et nous demeurons éveillés à tous les symptômes de la maladie. Nous savons désormais que ce qui était soigneusement prévu ne se réalise pas forcément, et ce qui n’était pas envisagé advient à l’improviste. Nous sommes alors désorientés, déboussolés, questionnés : dans quel monde vivons-nous ? Que serons-nous demain ?

Les optimistes soutiennent que tout ira mieux demain, les pessimistes continuent à noircir la situation. Les réalistes d’espérance redisent, à temps et à contretemps, en des circonstances variées, que l’amour est plus fort que la mort, que la vie aura toujours le dernier mot. Je relisais les vœux que j’adressais au début de cette année. Les redire aujourd’hui, c’est les habiter de situations, de rencontres, de visages « arrivés à l’improviste » (Mc 13, 36). Je vous invite à écouter la chanson de Natacha St-Pier « Aimer, c’est tout donner », à vous émouvoir par la musique et par les paroles, puis à méditer les quatre invitations comme des chemins de l’Avent qui mènent à un Noël différent certes, assurément plus vrai parce que plus simple.

Rester ouvert, c’est souhaiter vivre en frères et sœurs et construire une fraternité de présence, d’attention et de solidarité. C’est rendre grâce pour la diversité des opinions, des cultures, des religions. Ne pas pratiquer l’ouverture, c’est risquer de manquer d’air et de perspectives, c’est risquer de vivre replié sur soi. Seigneur, donne-nous la grâce d’accueillir celui ou celle que je rencontre comme messagers de ta présence et de ta prévenance.

Devenir simple, c’est prendre le temps de l’étonnement et du remerciement. Nous le savons bien, en amour, nous avons  beaucoup reçu avant de pouvoir donner et partager. Faire mémoire de la vie et de l’amour qui nous ont construit, c’est prendre le temps de la gratitude envers celles et ceux qui nous ont fait grandir, qui ont cru en nous, qui ont semé l’espérance. Seigneur, donne-nous l’humilité de remercier celles et ceux que tu nous envoies comme messagers de ta paix.

Avoir confiance, c’est croire en quelqu’un, c’est le savoir présent quoiqu’il arrive, c’est se savoir accompagné dans les bons et les mauvais jours, dans les situations de doute, dans les silences des souffrances, dans les sourires d’une rencontre. Les vrais amis se révèlent dans les difficultés, davantage dans les silences que dans les paroles. Seigneur, donne-nous la discrétion et la générosité d’être là, avec et auprès des autres, par nos pensées, nos paroles, nos actions.

Faire silence, c’est accepter de se taire pour écouter les autres, en simplicité et en vérité. Se retirer dans sa chambre et prier (Mt 6, 6), c’est peupler son cœur de demandes, de visages, d’attentes que les rencontres et la vie nous donnent d’entendre, de partager, de porter. Le silence volontaire nous fait redécouvrir que le bien ne fait pas de bruit. Seigneur, donne-nous la force de nous arrêter, d’entrer dans un silence qui permet de T’écouter avant de Te parler.

Pour lire ou télécharger le reste du message, cliquez sur le lien ci-dessous :

Message du curé_cpstm_29_11_2020