07 Nov Message du curé en ce 1er week-end de reconfinement

Message du curé en ce premier week-end de reconfinement

« Pèlerins de la fraternité »

Il y a des mots qu’on ne cesse d’entendre et de répéter : urgent, essentiel, vital, nécessaire. Dans un contexte de crise, leur emploi quotidien n’épuise pas leur sens ; au contraire, il leur donne une densité de questionnement, une intensité de réponses, une obligation de choix. Interrogeons-nous : qu’est-ce qui est essentiel, qu’est-ce qui est urgent, qu’est-ce qui est nécessaire ?

Ces questions se reposent, une fois encore, dans une situation que nous n’avons pas choisie, mais qui est, résolument et manifestement, au service de la vie protégée et accompagnée : le re-confinement. Au printemps, nous étions appelés à demeurer des pèlerins de l’espérance dans nos maisons, nos villages, nos lieux et temps d’activités, nos paroisses, notre communauté de paroisses, etc. En cet automne, les messages du curé vous inviteront à demeurer des pèlerins de la fraternité.

La fraternité : une urgence sociale, une nécessité humaine, un appel spirituel… « La fraternité et l’amitié sociale » : telle est l’encyclique publiée par le pape François le 4 octobre 2020, en la fête de saint François. « Fratelli tutti » [tous frères], écrivait saint François d’Assise, en s’adressant à tous ses frères et sœurs, pour leur proposer un mode de vie au goût de l’Évangile. Parmi ses conseils, je voudrais en souligner un par lequel il invite à un amour qui surmonte les barrières de la géographie cet de l’espace. Il déclare heureux celui qui aime l’autre « autant lorsqu’il sera loin de lui comme quand il serait avec lui ». En quelques mots simples, il exprime l’essentiel d’une fraternité ouverte qui permet de reconnaitre, de valoriser et d’aimer chaque personne indépendamment de la proximité physique, peu importe où elle est née ou habite ».

Vous n’avez peut-être jamais lu une encyclique, c’est le moment de le faire. Vous pensez que le langage théologique est compliqué ; lisez les extraits proposés et vous découvrirez un langage simple, direct, franc. Vous craignez que les problèmes évoqués soient éloignés de notre quotidien ; le pape François inscrit l’espérance chrétienne dans la vie réelle, quotidienne, habituelle. Prenons donc les temps de parcourir cette encyclique présentée en huit chapitres et 287 numéros. Lisons et acceptons de réfléchir sur la nécessité et l’urgence de la fraternité et de l’amitié sociale. Chacun est appelé à construire là où il vit une cité de fraternité

André Pachod

Curé

Pour télécharger la suite de ce message, cliquez sur le lien ci-dessous : Message du curé_cpstm_08_11_2020